La vaccination "obligatoire" et le risque sanitairePhilippe Brindet - 25.11.2013Ce week-end la presse se fait l'écho d'une plainte contre Gardasil, le vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, commercialisé en France depuis le 23 novembre 2006. On citera les articles suivants :
Des articles en sens contraire sont immédiatement lancés. On notera par exemple :
Peut-on trancher sur la validité de la vaccination ? Bien entendu : NON. Pourquoi être favorable à la vaccination ?N'ayant aucune vocation à la médecine, même de loin, nous nous bornerons à répéter l'affirmation majoritaire de principe répétée à l'envie par la majorité des médecins traitants et par les spécialistes sanitaires qui orientent les comportements médicaux des individus. Mais ... Nous retenons deux arguments en faveur de la vaccination de principe :
Pourquoi être opposé à la vaccination ?En changeant de paragraphe, nous n'avons bien entendu pas changé de principe concernant notre aversion à exercer la moindre activité médicale, même de loin. Mais, nul n'ignore que de nombreuses personnes, des scientifiques et même des médecins, sont opposées à la vaccination. A la longue, deux arguments se sont formés :
Pourquoi la vaccination de type Gardasil pose un autre problème ?Le cancer du col de l'uterus est une maladie redoutable qui toucherait 2810 nouveaux xas en France en 2011. On note l'importance de ce chiffre. Mais, on verra que la nature de ce cancer le rend remarquable en se référant à un site médical on trouve les informations suivantes : Le cancer du col de l'utérus est un cancer sexuellement transmissible causé dans la grande majorité des cas par une infection par le virus du papillome humain (HPV). Les facteurs de risques sont notamment les premiers rapports sexuels précoces, les partenaires multiples, une infection du ou des partenaires par le HPV ou autres infection sexuellement transmissibles et le tabac. La contamination s'effectue essentiellement lors de rapports sexuels non protégés. Le virus se transmet alors par simple contact avec la peau et les muqueuses et atteint environ 80% des personnes qui ont des relations sexuelles. Depuis juillet 2007, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus (Gardasil ® de Sanofi Pasteur MSD) est remboursé à 65% : il est destiné aux filles dès l'âge de 14 ans. Le vaccin protège contre 4 souches de papillomavirus, la 16 et la 18, responsables de plus de 7 cancers du col de l'utérus sur 10 et la 6 et la 11, responsables des verrues génitales ». Son objectif est une vaccination de 70% à 80 % des jeunes filles âgées de 14 ans avant leurs premiers rapports sexuels pour réduire de 70% le risque de cancer du col de l'utérus ... Il est remboursé 165 euros la dose par la caisse d'assurance maladie, sachant que trois injections sont nécessaires. Les deux rappels doivent être réalisés dans les 12 mois suivant la première injection.source : Site Santé Médecine Imposer une vaccination de ce cancer à toutes les jeunes filles suppose que les jeunes filles, et ultérieurement toutes les femmes, ont des partenaires sexuels multiples. Une telle allégation est probablement fausse d'une part et elle pousse d'autre part une population qui n'aurait pas de raison de la pratiquer, à une sexualité inutile et socialement perverse, sauf à rendre cette population soumise aux désirs inassouvis d'une autre population, jamais identifiée. C'est la raison pour laquelle, en plus des préventions standard contre la vaccination en général, la vaccination contre le cancer du col de l'uterus pose un véritable problème de réception. On remarque que la population visée représente probablement de l'ordre de 500.000 individus par an. A 165 euros la dose, on parvient à un chiffre d'affaire annuel (estimation basse) de l'ordre de 82,5 millions d'euros. Il s'agit donc d'un montage absolument essentiel pour la bonne santé financière d'un laboratoire pharmaceutique et particulièrement coûteux pour la communauté médicale qui dispose de moyens financiers très affaiblis par la crise pour traiter de véritables maladies. Le Gardasil et les produits de ce type posent un véritable défi à la société contemporaineLe lecteur attentif aura noté que aucun des arguments que nous avons présenté ci-dessus ne reprend les critiques rapportées par la presse et décrites au début de cet article. La plupart, sauf l'article du site belge Alterinfo, critique de la vaccination en général, se limite à mettre en évidence les effets secondaires indésirables du vaccin du col de l'uterus. Avec ces critiques, nous pensons que la légitimité d'une thérapie ne peut jamais se suffire d'un prétendu avantage social d'un traitement qui guérirait la majorité des patients, condamnant à une mort ou une maladie certaine une minorité d'autres. Mais, ici, en plus, il suffit que la population qui serait soumise à vaccination observe une higyène correcte pour ne pas se mettre en danger et de contracter la maladie et de subir, statistiquement de manière certaine, les redoutables effets secondaires du vaccin. Notre société se trouve ainci confrontée à un défi. Pour des raisons anti-morrales, elle préfère pousser ses membres à une sexualité sans frein, et dépenser des moyens toxiques contre cette population qui se soumet à son immoralité. La société contemporaine se noie dans un véritable délire mortifère. |