La vaccination "obligatoire" et le risque sanitaire

La vaccination "obligatoire" et le risque sanitaire

Philippe Brindet - 25.11.2013

Ce week-end la presse se fait l'écho d'une plainte contre Gardasil, le vaccin préventif contre le cancer du col de l'utérus, commercialisé en France depuis le 23 novembre 2006. On citera les articles suivants :

  1. Des experts font le lien entre Gardasil et sclérose en plaques, Le Monde.fr | 24.11.2013 à 11h31 • Mis à jour le 25.11.2013 à 12h09 | Par Laetitia Clavreul et Emeline Cazi
  2. Plainte contre le vaccin du cancer du col de l'utérus, Par Le Figaro.fr avec AFP, Publié le 24/11/2013 à 11:09
  3. Gardasil - Me Coubris : "20 victimes déposeront bientôt plainte", Le Point.fr - Publié le 24/11/2013 à 19:00 - Modifié le 25/11/2013 à 09:40
  4. Santé : le vaccin Gardasil bientôt visé par trois nouvelles plaintes, Le Parisien, 24 nov. 2013, 09h05 | MAJ : 21h47
  5. Le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’uterus, visé par une plainte, Libération relayant l'AFP, 24 novembre 2013 à 12:23 (Mis à jour : 24 novembre 2013 à 17:02)
Ces articles de presse manifestent un problème lié au dogme sanitaire de la vaccination "obligatoire".

Des articles en sens contraire sont immédiatement lancés. On notera par exemple :

  1. Gardasil: le laboratoire dément tout lien entre vaccin et sclérose en plaques, Par LEXPRESS.fr, publié le 24/11/2013 à 15:49
  2. Gardasil: le laboratoire dément tout lien entre vaccin et sclérose en plaques, La Libre Belgique, Rédaction en ligne Publié le dimanche 24 novembre 2013 à 12h57 - Mis à jour le dimanche 24 novembre 2013 à 19h52
  3. Gardasil, ce qui est reproché à ce vaccin, Par Le Nouvel Observateur, Publié le 25-11-2013 à 10h20 ; article évitant de prendre parti en citant également les deux partis opposés.
La réplique renvoit à deux arguments déjà entendus ailleurs :
  1. la communauté des scientifiques est unanimement d'avis que la vaccination est par principe bénéfique pour la population qui doit donc s'y soumettre ;
  2. sans la vaccination, la population se serait effondrée sous le coup de maladies aujourd'hui éradiquées, comme le tétanos, la rubéole ou autres.
Dans le cas du Gardasil, on se garde bien de rappeler les bénéfices des autres vaccisn du passé parce qu'il fonctionne sur un principe différent et vise une population ayant des moeurs particulières.

Peut-on trancher sur la validité de la vaccination ? Bien entendu : NON.

Pourquoi être favorable à la vaccination ?

N'ayant aucune vocation à la médecine, même de loin, nous nous bornerons à répéter l'affirmation majoritaire de principe répétée à l'envie par la majorité des médecins traitants et par les spécialistes sanitaires qui orientent les comportements médicaux des individus. Mais ...

Nous retenons deux arguments en faveur de la vaccination de principe :

  1. l'argument collectif : de nombreux agents infectieux ne se propagent que parce que le vecteur humain les accueille. La vaccination permet de supprimer les cas infectés et de là, les vecteurs humains de propagation de l'agent infectieux.
  2. l'argument individuel : la vaccination, inoculant une dose modérée de l'agent infectieux, contraint le corps humain à générer les anticorps et d'autres protections, par exemple du système immunitaire, de sorte que si l'individu est mis en présence de l'agent infectieux, ce dernier rencontre de véritables défenses biologiques dans le corps même de l'individu infecté.
Malheureusement, nul ne peut ignorer, même si la médecine officielle tente désespérement de les empêcher d'être connus, que plusieurs arguments contestent ces deux principes, aussi bien dans leur généralité que dans des cas particuliers. C'est mauvais pour l'universalité et l'incontestatbilité d'un principe. Celà le fait furieusement ressembler à un dogme religieux, et d'une religion minable.

Pourquoi être opposé à la vaccination ?

En changeant de paragraphe, nous n'avons bien entendu pas changé de principe concernant notre aversion à exercer la moindre activité médicale, même de loin. Mais, nul n'ignore que de nombreuses personnes, des scientifiques et même des médecins, sont opposées à la vaccination.

A la longue, deux arguments se sont formés :

  1. l'argument collectif : l'idée que par principe un "médicament", comme un vaccin, est bon, repose sur une analyse statistique qui conduit à un bilan bénéfices sur inconvénients. Or cette statistique est profondément immorale. Elle consiste à considérer qu'il est dans la nature des choses de tenir une macabre comptabilité et d'astreindre nos semblables à se soumettre à la loi de la majorité. Pourquoi condamner l'un et favoriser l'autre ? Une autre idée est particulièrement toxique. Elle réside dans le principe même de la vaccination. Le fondement de la médecine est de soigner le corps en utilisant des moyens bons. Or, la vaccination revient à inoculer une maladie, peut-être sous une forme inactive, mais toujours sous forme d'un pathogène, souvent accompagné d'ailleurs d'adjuvants léthaux comme l'aluminium. La vaccination est donc collectivement nuisible, parce qu'elle ne respecte pas les principes moraux.
  2. l'argument individuel : Le fait de ne pas se mettre en contact avec des milieux infectieux suffit à protéger l'individu de la plupart des agents infectieux que visent les vaccins. Plus encore, l'existence des effets secondaires et des effets indésirables associés à l'application du vaccin mettent l"individu en danger. Il n'a pas le droit en conscience de recourir à un tel moyen de protection sauf dans des cas très mesurés.
Bien entendu, la société lutte de tous ses moyens contre ce genre d'argument. Et on notera que l'Etat, contrôlant entièrement la médecine et le personnel de santé dispose de moyens d'éradication de masse. Et même d'éradication sélective. Il y a là rien de moins que de l'effrayant.

Pourquoi la vaccination de type Gardasil pose un autre problème ?

Le cancer du col de l'uterus est une maladie redoutable qui toucherait 2810 nouveaux xas en France en 2011. On note l'importance de ce chiffre. Mais, on verra que la nature de ce cancer le rend remarquable en se référant à un site médical on trouve les informations suivantes :

Le cancer du col de l'utérus est un cancer sexuellement transmissible causé dans la grande majorité des cas par une infection par le virus du papillome humain (HPV).
Les facteurs de risques sont notamment les premiers rapports sexuels précoces, les partenaires multiples, une infection du ou des partenaires par le HPV ou autres infection sexuellement transmissibles et le tabac.
La contamination s'effectue essentiellement lors de rapports sexuels non protégés. Le virus se transmet alors par simple contact avec la peau et les muqueuses et atteint environ 80% des personnes qui ont des relations sexuelles.
Depuis juillet 2007, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus (Gardasil ® de Sanofi Pasteur MSD) est remboursé à 65% : il est destiné aux filles dès l'âge de 14 ans. Le vaccin protège contre 4 souches de papillomavirus, la 16 et la 18, responsables de plus de 7 cancers du col de l'utérus sur 10 et la 6 et la 11, responsables des verrues génitales ».
Son objectif est une vaccination de 70% à 80 % des jeunes filles âgées de 14 ans avant leurs premiers rapports sexuels pour réduire de 70% le risque de cancer du col de l'utérus ...
Il est remboursé 165 euros la dose par la caisse d'assurance maladie, sachant que trois injections sont nécessaires. Les deux rappels doivent être réalisés dans les 12 mois suivant la première injection.
source : Site Santé Médecine

Imposer une vaccination de ce cancer à toutes les jeunes filles suppose que les jeunes filles, et ultérieurement toutes les femmes, ont des partenaires sexuels multiples. Une telle allégation est probablement fausse d'une part et elle pousse d'autre part une population qui n'aurait pas de raison de la pratiquer, à une sexualité inutile et socialement perverse, sauf à rendre cette population soumise aux désirs inassouvis d'une autre population, jamais identifiée.

C'est la raison pour laquelle, en plus des préventions standard contre la vaccination en général, la vaccination contre le cancer du col de l'uterus pose un véritable problème de réception.

On remarque que la population visée représente probablement de l'ordre de 500.000 individus par an. A 165 euros la dose, on parvient à un chiffre d'affaire annuel (estimation basse) de l'ordre de 82,5 millions d'euros. Il s'agit donc d'un montage absolument essentiel pour la bonne santé financière d'un laboratoire pharmaceutique et particulièrement coûteux pour la communauté médicale qui dispose de moyens financiers très affaiblis par la crise pour traiter de véritables maladies.

Le Gardasil et les produits de ce type posent un véritable défi à la société contemporaine

Le lecteur attentif aura noté que aucun des arguments que nous avons présenté ci-dessus ne reprend les critiques rapportées par la presse et décrites au début de cet article. La plupart, sauf l'article du site belge Alterinfo, critique de la vaccination en général, se limite à mettre en évidence les effets secondaires indésirables du vaccin du col de l'uterus.

Avec ces critiques, nous pensons que la légitimité d'une thérapie ne peut jamais se suffire d'un prétendu avantage social d'un traitement qui guérirait la majorité des patients, condamnant à une mort ou une maladie certaine une minorité d'autres. Mais, ici, en plus, il suffit que la population qui serait soumise à vaccination observe une higyène correcte pour ne pas se mettre en danger et de contracter la maladie et de subir, statistiquement de manière certaine, les redoutables effets secondaires du vaccin.

Notre société se trouve ainci confrontée à un défi. Pour des raisons anti-morrales, elle préfère pousser ses membres à une sexualité sans frein, et dépenser des moyens toxiques contre cette population qui se soumet à son immoralité. La société contemporaine se noie dans un véritable délire mortifère.


Revue THOMAS (c) 2013