Le SIDA comme problème de science politique

Le SIDA comme problème de science politique

Philippe Brindet - 26.06.2012

1 - Sources

    1.1 - Etienne De Harven

  1. "Les 10 plus gros mensonges sur le Sida", Professeur Etienne De Harven & Jean-Claude Roussez, Editions Dangles
  2. Contestation de la responsabilité du VIH dans le sida
  3. Etienne de Harven
  4. Interview de De Harven à Sherbrooke

    Dans cet interview, De Harven déclare :

    La meilleure étude sur l’origine chimique toxique, donc non infectieuse, du sida est sans nul doute celle publiée par Duesberg et al., dans le Journal of Biosciences (vol 28, juin 2003, pp 383-412, traduite en français sur http://www.sidasante.com/science/bioscience.htm).
    Ce lien renvoie sur un texte en français à l'url http://www.sidasante.com/science/bioscience.htm, qui semble une traduction d'un article de Duesberg.

  5. Proposition de conférence du Docteur Etienne de Harven
  6. L'origine virale du sida n'a jamais été démontrée scientifiquement, par le Dr Etienne de HARVEN
  7. 1.1 - Peter Duesberg

  8. Peter Duesberg
  9. Site Perso de Peter Duesberg
  10. Site de Peter Duuesberg à Berkley

2 - La polémique

Il semble que dans certains milieux le débat fasse rage. Le rétrovirus VIH n'aurait jamais été identifié chez aucun malade présentant le syndrome du SIDA. Les tenants majoritaires du SIA à infection sexuelle hurlent au négationisme et à l'antiscience. Les dissidents clament que la "communauté scientifique" est vendue à l'argent de la "recherche sur le SIDA".

Le Dr De Harven présente une thèse hardie. Selon plusieurs vidéos accessibles sur les chaînes vidéo internet, il soutient que Nixon avait lancé un effort financier énorme en faveur de l'origine virale du cancer. Au bout de dix ans de travaux mobilisant des milliers de chercheurs et des milliards de dollars, strictement aucun résultat sur le cancer n'a pu être enregistré. Lorsque les premiers malades du SIDA furent identifiés, par la maladie de Kaposi et le pneumocystose, on tenta de migrer l'effort perdu sur le virus du cancer vers un mythique virus du SIDA.

Duesberg ou De Harven n'ont jamais réussi à obtenir des prélèvements de sang contenant le VIH en provenance de malades identifiés du SIDA. Aucun membre de la prétendue communauté scientifique du SIDA n'a pu produire d'étude montrant le virus du SIDA sur de tels échantillons. Wikipedia note incidemment :

Le diagnostic de l'infection à VIH fait appel à la détection dans le sang des patients des anticorps dirigés contre le VIH.
qui semble ainsi confirmer que ce n'est pas le virus qui est détecté. Luc Montagnier aurait déclaré :
« la mort massive des lymphocytes T4 n'est pas due à l'infection directe des cellules par la souche virale, qui est alors peu cytopathogène, mais à des mécanismes indirects touchant les cellules CD4+ non infectées. Un des médiateurs de cette apoptose est l'existence d'un fort stress oxydant caractérisé par une prévalence de molécules oxydantes (radicaux libres) sur les défenses antioxydantes de l'organisme16 »

Originellement, il semble que le rétrovirus du SIDA ait été détecté sur la surface de lymphocytes de malades du SIDA. Dans l'article de Wikipedia sur Luc Montagnier, on lit :

Le 4 février, le virus est vu au microscope électronique à la surface des lymphocytes par Charles Dauguet, à l’Institut Pasteur. Il est entouré d’une enveloppe et ressemble davantage à un lentivirus qu’à un HTLV-1. Il fut appelé LAV, pour Lymphadenopathy-Associated Virus, après avoir été isolé chez d’autres patients atteints d’un SIDA avéré et que son tropisme pour les lymphocytes CD4 fut démontré.

Le Pr Montagnier a quitté la France pour les Etats-Unis et, à près de quatre-vingt ans,, la Chine de Shanghaï. Il est devenu extrêmement critique sur la question virale ainsi qu'on peut le lire ici :

Dans un documentaire sur le sida, « House of Numbers », réalisé par Brent Leung en 2009, le professeur Luc Montagnier, découvreur du virus du sida en 1983, se livre à un certain nombre de déclarations intéressantes : « Si vous avez un bon système immunitaire, il se débarrassera du VIH en quelques semaines » affirme –t-il à deux reprises, insistant également sur l’importance de l’alimentation, de l’hygiène et de l’éducation dans la lutte contre le sida : « Des mesures beaucoup moins chères et beaucoup plus efficaces que les antirétroviraux et qu’un hypothétique vaccin ». Comment expliquer qu’elles ne soient pas mises en œuvre par les gouvernements locaux ? « Ces gouvernements sont conseillés par des gens qui ont tout intérêt à promouvoir les solutions les plus profitables pour les groupes pharmaceutiques. Avec les mesures simples que je préconise, il n’y a aucun profit à réaliser… ».
Source : http://archives-fr.novopress.info/49960/luc-montagnier-guerir-du-sida-sans-antiretroviraux-cest-possible/

3 - Les polémiques sur "le consensus unanime de la communauté scientifique"

Sans prendre partie dans ces polémiques, on notera que depuis une trentaine d'années il se met en place une forme redoutablement récessive de polémique publique. Il s'agit des polémiques au cours desquelles un groupe international d'experts se constitue en "communauté scientifique". Elle émt alors des opinions qu'elle recouvre de l'incontestabilité du "consensus unanime", sorte d'unanimité qui se conjugue avec de subtils mécanismes d'élimination des membres déviants.

Une telle "communauté scientifique" de type "à consensus unanime" a la particularité de générer une opposition relativement désorganisée comprenant à la fois d'anciens membres évincés, des scientifiques à la retraite, des sicentifiques de domaines plus ou moins voisins et d'amateurs enthousiastes. L'activisme de ces derniers répond souvent d'ailleurs à l'action d'une troisième composante fréquente des "communautés scientifiques" dites "à consensus unanime". Cette troisième composante se fonde sur la formation d'ONGs et de clubs qui utilisent et orientent la communauté scientifique sur laquelles ces organisations obscures se fondent. très souvent, les ONGs sont peuplés d'étudiants associés à la "communauté scientifique" et lui servent à se reproduire sur une très longue durée. Un futur membre de la "communauté scientifique" sera un étudiant d'un ou plusieurs membres enseignants de la communauté scientifique. Il répétera servilement les thèses de ses patrons et aidera dans un premier temps à les diffuser.

Une quatrième composante apparaît dès lors qu'une polémique semble se créer. Ce sont les médias. Ils sont appelés par deux voies. La première voie est celle des mandarins de la "communauté scientifique" qui souhaitent alerter l'opinion en vue de mobiliser les pouvoirs publiques en faveur du financement de leurs activités. La seconde voie est celle des laborieux des ONGs qui souhaitent alerter l'opinion et la mobiliser, et l'encadrer en vue de la faire agir sur les pouvoirs publics.

En réalité, les travaux de la communauté scientifique visent à conduire une modification mondiale des comportements sociaux et humains au prétexte de savantes études.

Les plus célèbres communautés scientiques à consensus unanime sont :

  • la climatologie réchauffiste qui vise à réduire le développement industriel et humain
  • le traitement psychanalytique de l'autisme qui vise à placer les parents des malades en responsabilité
  • la virologie vaccinale qui permet d'éliminer à volonté les individus en leur injectant les souches virales établies.


Revue THOMAS (c) 2012